Un week-end en Savoie à chercher des cristaux de quartz pas loin du Col du Pré (1700 mètres), les 30 juin et 1er juillet 2018.: 9 personnes présentes après quelques désistements. Levés avant 5 heures pour faire 400 km en un peu moins de 4 heures de route. Rendez-vous des voitures au Barrage de Roselend à quelques kilomètres du site.
Site superbe avec vues sur le Mont Blanc et La Pierra Menta. Le parking est sur un large accotement, à 300 mètres du site de fouilles caché par les sapins. Beaucoup de passages de voitures et de motos. Beaucoup de fleurs (très agréable) et de mouches et de moustiques (moins agréable). Les mouches se mettent surtout au frais dans les poches de quartz et elles y deviennent gênantes. Il fait très chaud, mais nous cherchons à l’ombre des arbres. Le site est très fouillé mais nous n’avons vu personne. Les quartz encore attenants aux poches ou aux parois sont extrêmement difficiles à détacher. Pour trouver de belles poches encore à fouiller il faut s’éloigner de la zone de pique-nique en traversant la forêt pour atteindre l’autre versant. Philippe en a trouvé une : si les gros cristaux de quartz soudés aux parois du sol et des côtés n’étaient pas détachables, une succession de gels et de dégels a cassé et effondré le plafond. Les cristaux tombés sont malgré tout bien insérés dans de l’argile et leur récupération a été longue. Pour remonter il est préférable d’avoir un piolet pour ne pas glisser sur les tapis d’aiguilles de pins. Et vous empaler sur les branches décharnées des arbres tombés. En creusant une petite poche, j’entends du bruit. Je pense que c’est Philippe qui est remonté et qui passe plus loin, mais non : à 30 mètres dans les arbres un brocard ou un chevreuil s’est arrêté sans m’apercevoir. Je l’appelle « Philippe ! » Il se retourne et part tranquillement. Pour revenir le samedi soir je me suis perdu un moment. Si cela vous arrive, il faut se diriger vers le soleil indiquant la route, puis vous entendrez les cloches des vaches sur le plateau. Le site est également très propre : très peu de déchets, je n’ai ramené qu’une bouteille en plastique écrasée trouvée loin dans la forêt, un pot en aluminium et quelques petits bouts d’emballages plastiques alimentaires. Le samedi soir avant de partir, Véro en creusant une large faille déjà dégagée sur le lieu du pique-nique a trouvé une grosse planche humide sous laquelle un bâton indique une profondeur d’un peu plus d’un mètre. On s’est bien excités là-dessus et quelques-uns ont rêvé de cristaux. Nous avons mangé et dormi à Beaufort, hôtel Le Doron. Ils ont été sympas en acceptant de placer nos bouteilles d’eau dans leur grand frigo pour la nuit.
Le dimanche René est parti pour le Bolchu avec Marie Jo et Martine S. Il en avait marre, n’ayant pas trouvé de belle pièce. L’autre groupe est parti creuser la cavité du samedi soir. La chasse au trésor recommence : la planche épaisse dégagée, deux autres plus petites en dessous ainsi qu’une large feuille de plastique pour ne pas se salir, probablement un chantier en cours…Après un bref coup d’œil nous avons replacé la planche et rebouché le trou. Et plus tard et ailleurs une trouvaille inattendue: Daniel a retrouvé une pioche perdue par Philippe l’an dernier dans les broussailles, dont Philippe n’avait ramené que le manche. Départ à 17 heures fatigués et contents. En roulant, nous remarquons qu’avec les pesticides et les insecticides utilisés dans les champs que nous avons longés, peu d’insectes se sont collés au pare-brise. Au final une belle sortie, rien que la vue est phénoménale. Prévoir beaucoup d’eau et à manger pour le pique-nique du premier jour car on arrive directement sur place. Pour le second jour, il y a au moins deux boulangeries bien achalandées le dimanche matin à Beaufort avant de repartir.
Brice